Le JU JITSU, littéralement « Technique ou art (JITSU) de la souplesse (JU) » est en fait un art de se défendre sans être armé, par des techniques de frappe, de projection et de soumission (étranglements et clés).
Ces pratiques ont été développées à l’ère féodale du JAPON par des guerriers samouraïs.
Le JU JITSU a ensuite inspiré bon nombre d’arts martiaux et notamment au XIX ème siècle le JUDO, pratique plus moderne dans un but sportif qui n’en gardera que les techniques de projection et une partie du travail au sol avec quelques techniques de soumission.
Contrairement à d’autres pays où les fédérations de JUDO et de JU JITSU sont bien distinctes, la Fédération Française de JUDO et Disciplines Associées (FFJDA) a toujours gardé cette activité en son sein.
Souvent connu sous le terme de SELF DEFENSE l’activité s’ouvre à tous les licencié(e)s et fait partie des programmes de grade JUDO puisqu’à partir du 3ème Dan le JU JITSU est intégré sous forme de KATA ou d’unité de valeur (la progression française de JUDO l’intégrant dès le plus jeune âge pour le 1er Dan. Rappelons que les diplômes de grade sont libellés : « ceinture noire de JUDO, JU JITSU ») .
A noter également que la formation des enseignants contient de fait un module JU JITSU.
Au même titre qu’en JUDO, il existe une filière complète JU JITSU avec un système de compétition comprenant deux aspects : combat et Duo technique. Il est donc également possible de devenir arbitre dans cette discipline.
Au club, l’activité est ouverte dès la catégorie cadet(te)s et est présentée sous sa forme SELF DEFENSE mais aussi comme un excellent complément au JUDOKA voulant parfaire leur technique.
Les formes de compétition y sont aussi travaillées pour ceux qui le souhaitent (plusieurs compétiteurs s’étant déjà illustrés sur des podiums régionaux ou en tournoi national) avec un enseignant spécialisé et également arbitre de niveau national.
Réciproquement, les compétiteurs JU JITSU trouvent dans la pratique du JUDO le complément indispensable dans le travail de projection.