Coupe de France 3ème Division
-90kg (30 combattants) :
Yohan PERON 5ème, 6 combats, 4 victoires.
Yo débute par un combat très compliqué contre THENAISIE, contre qui il s’imposera dans le golden score par un YUKO sur MOROTE, dans les 30 dernières secondes ; il était temps, car s’il y avait dû y avoir décision, au jeux des KINZA, c’est THENAISIE qui l’aurait emporté. En effet, dans les premières 4 minutes, une attaque comptée WAZA ARI dans un premier temps avait été finalement annulée, fort heureusement pour nous, suite à l’intervention de l’Officiel à la vidéo.
Au second tour, il tombe sur DJEBARA, plus grand et plus large que lui, qui avait impressionné au tour précédent. Yo est le 1er sur l’attaque et dans les 30 premières secondes, prise de manche et attaque foudroyante sur O SOTO OTOSHI et c’est IPPON !
En quart de finale, c’est MOUSSA qui lui barre la route ; au terme d’un combat très tactique mené par le représentant de la Seine St Denis, qui placera les mains mieux que Yo, impuissant en attaque, c’est finalement sur pénalité que Yo s’inclinera, deux sorties de tapis à une. Repêchages…
1er tour des repêchages, Yo est d’abord malmené par GRATIEN, qui est au dessus techniquement et attaque davantage, entraînant une pénalité logique ; puis notre Sainghinois modifie sa garde et s’impose en puissance en garde haute à la mi-combat, marquant WAZA ARI, suivi au sol par immobilisation.
En finale de repêchages, Yo livre un super combat contre COLLERAIS, attaquant systématiquement avant le grand gaucher ; sur un O SOTO à droite, d’abord comptabilisé WAZA ARI, c’est l’officiel à l’arbitrage vidéo qui fait transformer le WAZA en IPPON.
Place de 3ème ou « petite finale » ; contre BERNARDET, Yo n’arrive pas à s’imposer sur sa garde haute ; mal placé, il s’expose davantage que son adversaire, qui l’attendra que un superbe balayage qui met fin à l’aventure parisienne.
Au pied du podium et avec la sensation qu’il aurait même pu s’imposer à Paris, Yo était très déçu au final, de ne rien obtenir ; une journée débutée par la pesée à 7h30, un dernier combat vers 18h00, 6 combats disputés et rien au bout ça fait mal, même s’il a permis au JCS de se hisser dans le classement.
Il n’empêche que de l’histoire du club, c’est la plus belle performance jamais réalisée au niveau national en 3ème division.
Merci à Anthony DANGRE, qui aura pu coacher son pote durant les 6 combats, entre les siens.
Coupe nationale Entreprises Vétérans
-81kg (48 combattants)
Anthony DANGRE 2ème, 6 combats, 5 victoires
Thony débute avec un strapping énorme grâce à Anthony SEMAIN qui l’aura aidé toute la journée à maintenir son genou au mieux (entorse du ligament latéral interne non cicatrisée).
1er combat remporté par IPPON sur O SOTO à gauche contre CARDOSO après un gros travail d’une minute au sol non concluant.
2ème combat remporté au sol sur immobilisation contre VALENTIN. On renforce le strapping…
3ème combat plus compliqué avec un YUKO de retard remonté via O SOTO à gauche, puis contre de mains et IPPON debout contre DESMORAT qui finira 5ème.
Genou douloureux, Anthony SEMAIN remet de la bande élasto…
Quart de finale, Thony place un YOKO TOMOE NAGE dès la 1ère opportunité, IPPON face à MORAND, le podium s’approche et le genou tient toujours !
Demi-finale, Thony victorieux tactiquement contre MAYET par HANSOKU MAKE infligé à son adversaire « au jeu des pénalités ». La médaille est assurée, mais de quelle couleur ?
Finale contre FONDS, peu observé en raison du nombre de combattants et parce que les deux demi-finales ont eu lieu quasi en même temps.
Une action comptée WAZA ARI a décidé du sort du combat et malheureusement pour Thony, c’est quasiment la seule finale de la journée, où l’arbitrage vidéo n’était pas possible, le combat n’étant pas filmé, comme beaucoup de combats l’avaient été toute la journée. FONDS rentre le premier un espèce de mouvement de hanche ; Thony contre sur KO SOTO GAKE, FONDS tombe le 1er sur le dos, mais Thony roule dans l’élan et tombe lui aussi sur le dos, après avoir accroché et après avoir le profond sentiment d’avoir marqué sur le 1er impact ; hélas les 3 arbitres n’ont pas la même interprétation et n’ont pas vu, semble t’il, la 1ère action d’accrochage. Thony ne remontera pas le WAZA ARI qu’il pensait pour lui, trop limité dans son judo pour aller chercher un judoka qui aura bien joué le jeu tactiquement ; jusqu’à la dernière seconde, il tentera en vain, prenant même des risques avec son genou gauche et c’est en colère qu’il quittera les tapis parisiens, jusqu’au podium où il n’arrivera pas à décocher un sourire… Oubliant même ses chaussettes…. 2ème, comme en 2009, où il avait dû abandonner en finale, menant YUKO, mais blessé à l’épaule, énervant tout ça ! Mais c’est le sport !
Un très grand merci à l’autre Anthony (SEMAIN), pour avoir été aux petits soins pour lui et merci à Yohan et Eugény pour leur présence et leur soutien.
Merci à Eugény BODIN, pour la photo.